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REVER ELLE

Nous n' avons pas l' intention de faire ici un quelconque travail d' "érudition" concernant les origines et les significations de la "devise de la République Française" ...

N'importe quelle recherche sur Google vous y conduira rapidement .

Article sur Wikipédia

Mais nous considérons que ce n'est bien sûr pas un hasard , du point du système des valeurs des "Droits de l' Homme" et de l' "Esprit des Lumières" , si ces trois termes ont fini par être associés dans cette "devise républicaine" de la "nation française" issue de la Révolution .

C'est donc comme noyau "universalisable" d' une "loi morale" à l' échelle de l' "humanité" que ce triptyque de valeurs nous intéresse , même si les significations que nous donnons ou donnerons par la suite à ces termes ne sont pas nécessairement réductibles aux significations politiques et juridiques que ces mêmes mots ont pris dans l' histoire des idées politiques.

Il est clair par exemple que si le rapport à l' "Esprit desLumières" ( comme "libre pensée" précisément , telle que dans son texte "Qu'est-ce que les Lumières?" , Kant soulignait déjà comme "sortie de la minorité" ) est une des origines de notre problématique propre, la question peut aussi être posée plus largement et traditionnellement dans les parages de celle du "fondement du droit" , dont on sait qu'une multiplicité de conceptions sont possibles , comme en toute question philosophique .


Mais ce n'est pas ici l' enjeu d'une "question théorique" comme "question scolaire-universitaire" qui est le principal moteur initial , mais bien une décision , un choix personnel , précisément aussi radicalement et individuellement "libre" et singulier qu'on voudra le penser : conscience individuelle réfléchissant à ce que signifie pour elle-même sa "propre liberté" .

Même si bien entendu, toute réflexion individuelle se fait dans un contexte culturel et est de part en part traversée par les champs "épistémiques" de son "époque", et d'un point de vue extérieur , "déterminée" par la complexité de "causalités" multiples et bouclées sur elles-mêmes, le "parti pris" , précisément ici identifiable au contenu même qu'il pose ( par "acte libre" posant de lui-même l' auto-justification de sa propre "liberté" , quelques soient par ailleurs les "significations" initiales puisées dans la culture) , est ici de POSER la" liberté" radicale du sujet , comme "liberté morale" , précisément non pas comme de l' ordre d'une quelconque "vérité" s'appuyant sur une "réalité" quelconque à laquelle il faudrait que le discours soit "adéquat" , ou dont il faudrait apporter une "preuve" ou une "évidence" quelconque, mais bien sur une pure et simple "décision" de sa part , certes pas "gratuite" au sens d'un tirage au hasard , mais précisément AUTO-ALIMENTE dans la direction même de sa propre liberté potentielle indéfinie .

Le noyau même de la "liberté morale personnelle" du sujet individuel que "NouS" mettons désormais au départ de la problématique philosophique dite de "la liberté" , est PAR DEFINITION librement posable par le sujet individuel : c'est donc "ma définition" , mais que tout autre PEUT partager , sans qu'il le "doive" a priori , puisque cette LIBERTE de choix possible pour chaque sujet individuel est incluse , par définition , dans cette définition elle-même .

Remarques sur différents sens possibles du mot liberté